
Delanoë, les mêmes promesses 7 ans plus tard
Candidat à sa propre succession, Bertrand Delanoë a rendu public, le 13janvier, les principaux axes de sa campagne « Paris, un temps d’avance». Mais ne serait-ce pas plutôt « Paris, un temps de retard » ?
Candidatà sa propre succession, c’est dans un café branché du IIIèmearrondissement que dimanche 13 janvier, le maire socialiste de Paris adéveloppé les principaux axes de sa campagne électorale baptisée, «Paris, un temps d’avance ».
Paris, un temps de retard ?
Françoisede Panafieu estime que les promesses du candidat socialiste sont lesmêmes que celles de 2001 : « s’il avait tenu ses promesses, il auraitété sur d’autres sujets. Il parle du logement, des gardes d’enfants, ilen parlait déjà il y a 7 ans ». Lors de sa campagne de 2001, l’actuelmaire de Paris avait effectivement abordé les thèmes des logementssociaux mais aussi des crèches.
Pour sa part, Philippe Goujon,président de la fédération UMP de Paris, estime que le projet deBertrand Delanoé est "sans souffle ni imagination" et qu’il "compte surl’Etat pour sa réalisation mais sans le dire, aussi bien pour leslogements que pour Paris Métropole".
Une double candidature Delanoé ?
Considérantque le candidat socialiste « a la tête ailleurs » avec « une envied’être premier secrétaire du PS », Françoise de Panafieu souhaiteraitque son concurrent se consacre davantage à Paris s’il est réélu etqu’il abandonne l’idée de prendre la tête du PS.
Même constat pourPhilippe Goujon pour qui Bertrand Delanoë n’a pas levé toute"l’ambiguïté sur son ambition à diriger le PS". Il réclame "uneclarification pour savoir si les Parisiens vont voter pour leurprochain maire ou le prochain premier secrétaire du Parti socialiste".
Une élection aux enjeux multiples
Le16 janvier prochain, ce sera au tour de la candidate UMP à la mairie deParis de dévoiler son programme. L’évènement n’aura pas lieu dans uncafé branché mais au Théâtre du Gymnase dans le Xème.
S’agissantde la dimension nationale des élections municipales, Françoise dePanafieu « n’envisage pas que Nicolas Sarkozy ne s’implique pas du toutdans une élection locale avec de tels enjeux ». Mais souhaite toutefoisqu’il y participe à « une juste place qui est la sienne, premierpersonnage de l’Etat ».
En savoir plus :
Le site de Françoise de Panafieu